555 - Fausses déclarations de violences sexuelles
« Les chiffres de dénonciation calomnieuse sont très importants, notamment en matière d’agressions sexuelles et de viols qui sont en réalité de pure invention. C’est en général pour ne pas se faire disputer », explique Jean-Claude Belot, procureur de la république adjoint.
« Le scénario courant, c’est la femme qui sort en boîte de nuit. Elle rencontre un homme avec lequel elle a une relation, seulement elle a un petit copain qui constate quelque chose, et elle lui dit qu’elle a été violée. Ça arrive toutes les semaines, en général le week-end, et les plaintes sont déposées le dimanche ou le lundi ».
Et le magistrat d’ajouter : « Les policiers ou les gendarmes sont aguerris et arrivent à déceler assez vite, lors du dépôt de plainte, s’il s’agit d’un cas avéré ou d’un mensonge, il y a un écrémage, mais c’est quand même extrêmement fréquent. Quand il y a plainte, il y a investigation, on est très prudent car même si on n’arrive pas toujours à établir les faits, cela ne signifie pas qu’il n’y a rien eu, mais il y a aussi des dénonciations mensongères, ça arrive ».
Selon une source policière, « dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau »
A lire l'information sur le site de "La cause des hommes"
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article388&var_mode=calcul
Information source : Article de Sylvain Auffret dans le journal Paris Normandie du 23 octobre 2014