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Blog des Innocents Injustement Accusés
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27 juin 2021

5009 - Qui est responsable du suicide de l'instituteur accusé à tort ?

Suicide instituteur Barrême

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24 juin 2021

703 - Nouvelle requête en révision pour Omar Raddad

Raddad 2021

Omar Raddad avait été condamné à 18 ans de prison en 1991 pour le meurtre de Ghislaine Marchal. Trente ans après, son avocate doit déposer une requête dans l'espoir de l'innocenter.

La défense d'Omar Raddad s'appuie aujourd'hui sur des traces d'ADN découvertes en novembre 2015 sur les deux portes comportant les inscriptions accusant le jardinier et le chevron avec lequel la victime a été frappée. Parmi ces quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes non-identifiés, deux sont parfaitement exploitables et deux autres le sont partiellement. "Aucune des quatre empreintes génétiques ne correspond à celles d'Omar Raddad", affirme l'avocate Sylvie Noachovitch à franceinfo. 

La demande de révision s'appuie surtout sur les analyses ultérieures d'un expert, rendues en 2019 et dévoilées lundi 21 juin 2021. Ce rapport conclut à la présence d'une trentaine de traces d'un ADN complet masculin n'appartenant pas au jardinier et trouvées dans l'une des inscriptions faites avec le sang de la victime qui désignaient Omar Raddad comme le meurtrier. "Un ADN masculin apparaît à 35 reprises sur les écritures qui ont été attribuées dans le passé à Madame Marchal ! A propos de cet ADN, qui apparaît à 35 reprises et qui est mélangé au sang de la victime, on ne peut plus parler d'ADN de pollution [intervenus après le crime et déposés par les enquêteurs, les journalistes ou autre) affirme l'avocate".

"Cela fait treize ans que je me bats !s'exclame l'avocate d'Omar Raddad, qui dit s'appuyer "sur la loi du 20 juin 2014". Celle-ci simplifie la définition des cas d'ouverture à révision et permet, selon elle, de s'appuyer sur un "doute simple" pour réviser le procès. "Avant, la loi cherchait une certitude pour le faire", remarque-t-elle.

Un premier procès en révision avait déjà eu lieu 2002 après la découverte de ces traces d'ADN, car la justice n'avait pas connaissance de ces éléments en 1994. Mais la Cour de révision (placée auprès de la Cour de cassation) avait estimé que ces éléments n'étaient pas de nature à remettre en cause la culpabilité d'Omar Raddad et qu'il pouvait s'agir d'ADN "de pollution".

L'ancien jardinier n'a cessé de clamer son innocence dans cette affaire de meurtre. Il a été gracié partiellement par Jacques Chirac en 1996 et libéré en 1998. Il a depuis entamé un long combat pour sa réhabilitation, soutenu notamment par le romancier Jean-Marie Rouart, auteur d'un livre intitulé Omar, la construction d'un coupable.

 

 

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