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Blog des Innocents Injustement Accusés
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15 novembre 2018

5001 - Georges Tron et son adjointe ont été acquittés

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Georges Tron et son adjointe Brigitte Gruel ont été acquittés des accusations de viols et d'agressions sexuelles sur 2 plaignantes.

Rappelons que cette décision de la Cour d'assises fait suite à une première décision de Non-Lieu prise par les juges d'instruction mais contre laquelle les plaignantes avaient fait appel et obtenu le renvoi en Cour d'assises.

L'affaire avait débuté le 25 mai 2011 lorsque deux ex-employées de la mairie de Draveil (Essonne)avaient  déposé une plainte pour harcèlement sexuel contre le maire UMP Georges Tron. Les deux femmes dénoncent des gestes déplacés et agressions commis par le maire, sous couvert de réflexologie plantaire. Le parquet d’Évry avait ordonné une enquête préliminaire. Les deux accusés avaient été mis en examen le 22 juin 2011.

Le 10 décembre 2013, les juges d’instruction en charge du dossier ont prononcé un non-lieu pour Georges Tron et Brigitte Gruel, conformément aux réquisitions du parquet d’Évry. Les plaignantes ont font appel.

Le 15 décembre 2014, la Cour d’appel de Paris, contre l’avis du parquet général, infirme l’ordonnance de non-lieu et ordonne le renvoi aux assises de Georges Tron et Brigitte Gruel pour viols et agression sexuelles.

A lire :https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/proces-de-georges-tron/georges-tron-juge-pour-viols-et-agressions-sexuelles-est-acquitte_3035913.html

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7 septembre 2018

599 - Etats-Unis - 17 ans de prison pour un innocent à la place de son sosie

 

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Richard Jones et Ricky Amos, auteur présumé du vol, ont une coiffure, une couleur de peau, un bouc, un visage et un prénom similaires, au point de tromper les témoins oculaires...

Richard Jones, un Afro-Américain de Kansas City, avait été reconnu coupable d’un vol aggravé par la justice américaine en 1999. En réalité, les faits avaient été commis par un individu qui lui ressemblait très fortement.

Il a été condamné à 19 ans de prison et en a effectué 17 avant que son innocence ne soit finalement reconnue. Libéré en juin 2017, l’ancien détenu a déposé le 29 août dernier une demande d’indemnisation de plus d’1,1 million de dollars (environ 950.000 euros), indique le New York Times.

 Lire la suite : https://www.20minutes.fr/monde/2331395-20180905-etats-unis-fait-dix-sept-ans-prison-place-sosie-reclame-plus-million-dollars?xtor=RSS-176

7 septembre 2018

598 - Témoignage d'Eric Peclet dans le débat de l'émission "En prison pour rien"

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Témoignage d'Eric Peclet et débat sur le cauchemar des innocents injustement placés en détention provisoire.

Emission "Le monde en Face" du 11 septembre 2018 sur la cinq.

Cliquer sur les  liens :

https://www.facebook.com/soutien.enseignant.Genlis/videos/982400605279009/


https://actu.orange.fr/societe/videos/en-prison-pour-rien-extrait-CNT0000016gmWV.html

http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/le-monde-en-face-le-combat-des-condamnes-a-tort_4b524d0a-b5b1-11e8-ad2c-a3da0be3bc08/

2 septembre 2018

597 - Message du comité de soutien d'Eric Peclet

Le monde en face

Ne manquez pas l'émission diffusée mardi 11 septembre à 20h50 sur France 5, Le monde en face.
Souvenez-vous, lors de notre grande mobilisation du 12 octobre 2017 pour soutenir Éric devant les portes de la cour d'appel de Dijon, Florence Kieffer et son caméraman étaient là pour capturer ces instants qui nous avaient tous marqués par l'incroyable humanité qui s'y était dégagée.
Après plusieurs mois de tournage, Florence Kieffer diffuse son reportage "En prison pour rien", qui retracera le parcours de trois hommes dont la justice a transformé profondément leur vie.
Éric sera le fil rouge de ce reportage, et interviendra dans les conditions du direct sur le plateau de France 5 pour un débat autour de la malveillance de la justice envers les présumés innocents coupables.
Cliquer sur le lien suivant pour découvrir la présentation de l'émission

 

19 mai 2018

596 - Accusé d'avoir voulu enlever 2 enfants, il est innocenté après une longue garde à vue

garde à vue

"On m'a traîné dans la boue." Luc, un homme de 60 ans accusé à tort lundi 14 mai d'avoir tenté d'enlevé deux enfants à Créteil (Val-de-Marne), se livre vendredi à Europe 1.

Lundi, un garçon de 9 ans et sa sœur de 8 ans préviennent leurs parents qu'ils ont été abordés, à la sortie de l'école, par un hommequi essaie de les faire monter dans sa camionnette. Arrêté en fin d'après-midi ,"avec gyrophare et tout", sur la base de la description des enfants et du numéro de plaque d'immatriculation, Luc passe deux nuits en cellule. 

"Je n'arrive pas à dormir la nuit"

Au commissariat, "tout le monde me regardait comme s'ils voulaient me cracher dessus. J'étais complètement perdu", assure Luc. Il est finalement innocenté, mercredi, lors d'une confrontation avec les enfants. "Ils ont admis que personne n'avait tenté de les enlever, que personne ne leur avait parlé ou demandé de monter dans une camionnette", a indiqué le parquet de Créteil, jeudi 17 mai. Le bornage du téléphone de Luc montre en outre qu'il n'était pas devant l'école au moment des faits supposés. 

Mais le sexagénaire n'est pas prêt d'oublier ses deux jours en garde à vue. "Je n'arrive pas à dormir la nuit, je me réveille tout le temps". Une fois relâché, "personne ne m'a rien dit, personne ne s'est excusé", affirme Luc, qui souhaite aujourd'hui porter plainte, selon Europe 1.

http://www.europe1.fr/societe/temoignage-europe-1-on-ma-traine-dans-la-boue-raconte-luc-accuse-a-tort-de-tentative-denlevement-denfants-a-creteil-3655985

 

 

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12 avril 2018

595 - Le groupe de Tarnac relaxé de toutes les accusations portées contre lui

 

julien-coupat-prevenus-affaire-tarnac-13-mars-2018Le groupe de Tarnac était innocent des faits de terrorisme qu'on lui reprochait en 2008 suite à une enquête bâclée, montée de toute pièce par un ministère de l'intérieur peu glorieux sous Alliot-Marie.

Dix ans après avoir été présentés par les autorités – Michèle Alliot-Marie en tête – comme de terroristes de l’ultra-gauche voulant faire dérailler des TGV, les prévenus ont donc été totalement réhabilités pas cette décision de justice. Pour une raison simple : « L’audience a permis de comprendre que l’appellation ‘Groupe de Tarnac’ était une fiction », a résumé la présidente. 

Le procureur de la République, Olivier Christen, avait d’ailleurs requis des peines symboliques fin mars :  respectivement, six mois fermes pour Julien Coupat et deux mois ferme pour sa compagne : exactement la durée de la détention provisoire effectuée par l’un et l’autre au lendemain de leurs interpellations, en 2008.

« Il faut prendre en compte le temps passé et [leur] personnalité. Et la société n’aurait rien à gagner à ce qu’ils soient condamnés à des peines qui les ramèneraient en prison », avait expliqué M. Christen avant d’admettre que « le “groupe de Tarnac” n’existe pas ; c’est une construction policière ». De leur côté, les avocats de la défense ont plaidé une relaxe générale, dénonçant les méthodes de l’antiterrorisme dans cette enquête et « une procédure où il n’y a plus rien à sauver ».

« Il faut que cette affaire se finisse dignement, avait notamment lancé Me Marie Dosé, avocate de Yildune Lévy. Elle a coûté assez de dignité à Yildune Lévy et aux autres, et la loyauté de ces trois semaines d’audience ne réparera pas ça. La justice doit cesser de s’enliser dans cette affaire, elle en a assez souffert. Rien ne permet de condamner Yildune Lévy et les autres prévenus. Il est temps de les libérer de ce fiasco ! »

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/justice-proces/affaire-tarnac/proces-tarnac-le-tribunal-correctionnel-de-paris-prononce-la-relaxe-de-julien-coupat-et-yildune-levy_2702218.html
29 novembre 2017

594 - Le Groupe d'Etude sur les Sexismes proteste contre le positionnement sexiste d'Emmanuel Macron

 

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Non au positionnement sexiste d’Emmanuel Macron

sur les victimes de meurtre conjugal !

 

 

Le 25 novembre, lors de son discours, Emmanuel Macron a observé une minute de silence en hommage aux femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2016, et à elles seules. De ce fait, il a exclu de cet hommage les hommes tués la même année par leur conjointe ou ex-conjointe.

 

Ce positionnement discriminant et sexiste est indigne d’un président de la République. Le président est celui de tous les Français, sans distinction de sexe. La République accorde sa protection à tous les citoyens, et se doit d’honorer la mémoire de tous ceux qui sont victimes de violences, sans distinction de sexe.

 

Pour ces mêmes raisons, ce choix ne peut être justifié par le fait que les victimes masculines soient moins nombreuses : le respect dû aux victimes est indépendant de toute considération sociologique ou statistique.

 

Le Groupe d’études sur les sexismes (GES) proteste contre ce qui constitue un alignement du président sur les positions du lobby misandre. Et l’appelle à se ressaisir, par exemple en élargissant aux hommes victimes les mesures de protection contre les violences conjugales dont il a annoncé la mise en place, et qui, comme sous les gouvernements précédents, ne prennent en compte que les femmes victimes.

 

PETITION sur le même sujet : https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pr%C3%A9sident-macron-rendez-hommage-aussi-aux-hommes-victimes-de-meurtre-conjugal

 

 GES Groupe d'études sur leS sexismeS - 23b allée des Platanes 69500 Bron - g-e-s@laposte.net - www.g-e-s.fr - 06 31 43 82 51

14 octobre 2017

593 - 23 ans de prison pour Lamonte McIntyre aux Etats-unis avant qu'on reconnaisse son innocence

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Ce n'est pas la première fois que cela arrive aux Etat-unis !

Originaire du Kansas, Lamonte McIntyre âgé de 41 ans avait été reconnu coupable d'un double meurtre commis en 1994. Alors qu'il n'avait que 17 ans, il avait été condamné à purger deux peines de prison à vie sur la base du témoignage de personnes qui s'étaient par la suite rétractées.

Le bureau du procureur de l'époque n'avait présenté aucun élément de preuve physique pouvant démontrer un lien entre Lamonte McIntyre et les deux meurtres.

Lire : https://fr.yahoo.com/news/condamn%C3%A9-erreur-l-apos-am%C3%A9ricain-004200136.html

24 juillet 2017

592 - La chambre des innocents de Mathieu Delahousse. un livre sur la réparation des erreurs judiciaires.

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Durant une année entière, Mathieu Delahousse est parti à la rencontre de ceux auxquels notre système judiciaire a volé une part de vie. Dans son livre "La chambre des innocents" (Flammarion avril 2017), il a tenté de capter leurs révoltes étouffées face à la froideur glaçante des autorités judiciaires.

Quel tarif pour dédommager la privation de liberté de ces victimes broyées par la machine judiciaire ? Quelle réparation pour leurs blessures intimes et profondes ?

Parfois, un chèque en forme d'excuses officielles leur est remis. Pas toujours, tant les règles sont strictes.

Audience après audience, des parties judiciaires d'une cruauté glaçante se sont succédé, bien souvent pendant des mois, sur la scène du théâtre médiatique, pour sacrifier l’innocent injustement accusé.

Puis longtemps après, si la victime a pu se sortir du fossé dans lequel la prétendue justice l’a jetée, une audience discrète tente de réparer l’erreur.

Erreur jamais reconnue officiellement, jamais sujette à des excuses, elle ne sera compensée que par ce petit chèque tendu du bout des doigts qu’un procureur et un comptable du Trésor ont raboté au maximum comme dans une affaire de marchand de tapis.

Dans toute cette tragédie, on cherche l'humanité des gens de justice et on ne la rencontre jamais. Il ne nous reste qu’à lire la douleur dans les yeux hébétés des victimes de l’arbitraire.

24 juin 2017

591- Un homme accusé de viol sur sa fille a été acquitté et se dit victime de la parole manipulée

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Chantilly : Un homme jugé pour le viol de sa fille de 4 ans a été acquitté.

Eric M. a toujours dit avoir été victime des manipulations de l’enfant par sa mère qui voulait obtenir la garde exclusive de la fillette.

L’enquête avait démarré en juin 2012, lorsque Sylvie T., mère de Lorena, et séparée d’Eric M., dépose plainte pour des « faits d’agression sexuelle » commis sur sa fille de quatre ans. L’enquête délivrera le bilan psychologique de sa fille qui révèle des « attouchements à caractère sexuel par son père au moment du bain », à son domicile de Chantilly.

Pour les deux experts psychologues de l’unité médico-judiciaire (UMJ), qui entendent la petite fille peu de temps après les faits de viol supposés, les dires de l’enfant peuvent être sujets à caution car manifestement influencés par sa mère. « Une mère envahissante », exprime le premier spécialiste, qui ne pourra pas entendre la fillette toute seule lors de leur première entrevue. « Sans mettre totalement en doute ses paroles, c’est une enfant influençable et suggestible, qui adapte son récit, on ressent beaucoup l’influence de sa mère », appuie sa collègue de l’UMJ.

Un an plus tard, la mère de la victime transmet aux enquêteurs une vidéo où l’on voit l’enfant dans son bain, déclarant que son père « lui avait mis un doigt dans le vagin ». Il lui aurait aussi « demandé de venir dans son lit alors qu’il s’y trouvait nu ». Est-ce comme cela que l’on doit recueillir la parole d’un enfant de 4 ans ? La question reste posée !

En juin 2013, un examen gynécologique met en exergue « une lésion au niveau de l’hymen, constatations étant compatibles avec les allégations de l’enfant ».

Placé en garde à vue, l’accusé niera tout en bloc. Il se défendra en précisant que sa fille « se lavait seule depuis plusieurs années ». Ses proches le soutiendront et feront état d’un « complot » manigancé par l’ex-compagne d’Eric M., alors que la garde exclusive de sa fille est en jeu.

« C’est effectivement un cas de séparation compliqué, souligne Me Gallon, avocat de la fillette. Mais ses proches se servent de cette situation pour montrer qu’il ne s’est rien passé. Les examens médicaux sont pourtant clairs. »

Au mois d’octobre 2013, Eric M. sera mis en examen. Quelque temps plus tard, Lorena, alors âgée de 5 ans, sera claire face aux enquêteurs. « Je ne veux plus voir mon père ». L’accusé est depuis ce jour placé sous contrôle judiciaire.

Le procès s’est déroulé en juin 2017 et s’est soldé par l’acquittement du père.

Le rapport gynécologique était clair, il y a bien eu incision de l’hymen de la fillette. Restait à savoir qui en a été le responsable ? Pendant trois jours, le père a clamé son innocence, répétant qu’il s’agissait d’une manipulation de son ex-femme pour obtenir la garde exclusive de leur fille. 

Cette théorie, Maître Benitez de Lugo, l’avocate de la mère de la fillette, a tenté de la démonter. « Cette négation des faits est une énorme souffrance pour ma cliente, a-t-elle martelé. Si elle est aussi machiavélique que cela, pourquoi attendre trois ans après la séparation pour agir ? » En vain.

De son côté, après avoir exprimé des regrets sur une enquête « qui n’est pas allée au bout », Christian Gallon, l’avocat de la fillette, s’est interrogé sur la supposée manipulation de celle-ci, comme l’avait suggéré le père de famille durant ces trois journées d’audience. « A quatre ans et demi, est-on capable de jouer un rôle ? »

 Un argument sur lequel n’a pas manqué de rebondir l’avocat d’Éric M., Arnaud Robin, lors de sa plaidoirie : « Brigitte Fossey avait 4 ans sur le tournage de Jeux Interdits. Suffisant pour apprendre et réciter un texte. » Puis l’avocat s’est appliqué à démontrer la préméditation de cette mère qui aurait « toujours voulu évincer le père ». « Cette affaire commence lors de la rencontre, en 2010, avec le juge des affaires familiales auquel elle demandait une garde exclusive », a-t-il assuré.

 Le verdict rendu, reste encore une question en suspens. Qui est responsable du viol de la fillette ?

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